L’impression tridimensionnelle ou la fabrication additive apporte plusieurs espoirs notamment celui d’une nouvelle révolution industrielle. En effet, elle est à la fois moins onéreuse et peu encombrante comparativement aux méthodes de productions traditionnelles. Aujourd’hui, elle représente, sans contestation, le moyen le plus sûr pour créer des objets usuels et disponibles en un temps record. Cependant, il faut préciser qu’il est impossible de réussir dans cette forme de production sans les filaments 3 D. Si vous souhaitez vous mettre à la fabrication additive, découvrez dans cet article tout ce que vous devez savoir sur ces derniers.
Les filaments 3D ont la même fonction que celle de la cartouche d’encre dans une imprimante ordinaire. Ils sont généralement livrés en forme de bobine de fil et se déroulent petit à petit au cours de l’impression. Ils représentent en réalité la matière première de la fabrication additive et joue un rôle très important dans le rendu final. De ce fait, il est crucial de bien choisir ses filaments pour avoir de bons résultats sur vos imprimantes que vous pouvez trouver sur lv3dofficiel.fr.
Il existe sur le marché plusieurs types de filaments utilisés dans le cadre de la fabrication additive. Aussi, il faut préciser qu’ils sont, pour la plupart, en compatibilité avec toutes les imprimantes 3D.
Connu également sous l’appellation acrylonitrile styrène acrylate, le filament ASA est conçu avec un matériau dérivé du pétrole qui est considéré comme un plastique technique. Il offre, en effet, une forte résistance aux chocs, et ce, même lorsqu’il se trouve dans des conditions défavorables (la pluie, l’air, la chaleur, etc.). C’est notamment pour cet atout qu’il est généralement utilisé dans la fabrication des objets du quotidien qui nécessitent plus de résistance, tels que :
Le filament ASA présente également plusieurs avantages qui le démarquent catégoriquement des autres types de thermoplastique comme le PLA par exemple. En effet, il est très résistant aux rayons UV. De même, il offre une facilité d’impression qui amène les professionnels de l’industrie automobile à le privilégier au détriment de ces homologues.
Très utilisé, le filament PLA est un matériau bio conçu à partir de l’amidon de maïs. C’est d’ailleurs cela qui le rend sans danger pour l’environnement. En effet, le PLA ne dégage pratiquement aucune odeur. En outre, il s’agit d’un filament plus convenable aux imprimantes 3D qui gèrent une température située entre 180 °C et 220 ° C.
Par ailleurs, retenez que le filament PLA est généralement employé dans le cadre de la décoration, des objets finis et de l’impression d’ustensiles. De même, son caractère inoffensif lui permet d’entrer en contact avec la nourriture. Pour finir, il faut préciser qu’il offre une facilité d’utilisation qui convient notamment aux néophytes qui souhaitent s’initier.
Le filament high impact polystyrène est utilisé comme thermoplastique de base, et ce, en raison de ses propriétés. Il est généralement utilisé en simultané avec l’ABS sur des imprimantes équipées de deux extrudeurs. En réalité, ces deux filaments (l’ABS et le HIPS) s’utilisent avec les mêmes vitesses et des températures identiques.
Au-delà de cet aspect, il faut préciser que ce filament n’est pas exclusivement dédié aux supports. Il a également des caractéristiques très remarquables à savoir :
Par ailleurs, sur le plan tarifaire, les HIPS sont devenus plus accessibles. En effet, ils étaient autrefois très onéreux. Mais actuellement, des filaments HIPS professionnels à l’instar de l’Optimum sont disponibles sur le marché à un coût raisonnable. Il existe également plusieurs autres types de filaments que vous pouvez retrouver sur le marché. Il s’agit entre autres de l’ABS, le PTEG, le TPU, le PC, le PEEK, le Nylon, etc.
Pour bien choisir vos filaments 3D et réussir l’impression, il est crucial de suivre certaines pistes spécifiques.
Pour optimiser votre choix de filaments 3D, vous devez considérer les caractéristiques de votre appareil. Cela consiste à connaitre le diamètre de filament que la machine peut tolérer. Celui-ci est généralement de 1,75 mm. Mais il est possible qu’il soit de 2,85 mm. Dans le même temps, vérifiez le matériau qui a servi à concevoir la buse d’impression puisqu’il a également un impact sur le type de filament qu’il vous faut.
Les imprimantes 3D sont souvent munies de buses en laiton. Pour celles-ci, vous pouvez utiliser des thermoplastiques tels que le nylon, l’ABS ou le PLA. En outre, n’oubliez pas de considérer la température maximale de l’extrudeur de votre appareil. Cela est important puisque la chaleur idéale pour fondre un filament varie en fonction du type. Par exemple, pour l’ABS, il faut approximativement entre 230 °C et 260 °C. Par contre, le PLA ne nécessite que 190 °C à 230 °C.
Pour réussir le choix de vos filaments, il est recommandé de définir, en amont, le rendu final que vous envisagez (mat, brillant, lisse, translucide, etc.). Cela est important puisque les filaments offrent généralement des résultats différents en matière de texture et de couleur. À part cela, essayez également de définir le niveau de détails et la qualité de surface que vous recherchez. Ainsi, vous pourrez facilement vous tourner vers le filament 3D qui vous convient.
Pour avoir une pièce à la fois résistante et solide, il vous faut des filaments de l’ABS ou de Polycarbonate. Par contre, s’il vous faut un objet semi-rigide ou flexible, privilégiez les thermoplastiques TPU ou TPE. En effet, avec ces derniers, vous pouvez obtenir simplement des objets déformables. Par ailleurs, si vous devez mettre plus tard la pièce en contact avec de la nourriture, misez sur les filaments faits à base de PET ou le PLA.
Pour optimiser votre sélection de filaments 3D, n’oubliez pas les propriétés environnementales. En effet, il existe des plastiques qui dégagent des COV toxiques lorsqu’ils sont fondus. Or cela s’avère parfois très dangereux, et ce, sur le long terme dans un environnement fermé. D’où l’importance de se servir d’une imprimante 3D à enceinte fermée pour ce type de filament (surtout l’ABS).
En outre, il est aussi nécessaire de voir si le thermoplastique présente une sensibilité à l’humidité. Cela vous permettra de savoir si vous devez le maintenir dans un endroit sec. Pour finir, vérifiez si le filament dégage des odeurs ou non. Le PLA, le PET et le PHA sont plus recommandés si vous êtes dans une pièce habitable.